Le président de la SNCF Guillaume Pepy s’est rendu à Rennes le 29 octobre à l’invitation du maire Daniel Delaveau, président de Rennes Métropole ,pour évoquer les projets d’aménagement du pôle gare, en vue de l’arrivée de la ligne à grande vitesse (LGV) à l’horizon 2014.
Outre la modernisation de la gare elle-même, qui devrait nécessiter environ 50 millions d’euros de travaux, la communauté d’agglomération a initié il y a 18 mois des études d’urbanisme pour repenser l’intégration de la gare dans la ville et les liaisons nord-sud. Ces études ont été confiées à l’urbaniste italien Bernardo Secchi, qui travaille déjà depuis 2004 sur la ZAC de la Courrouze, à Rennes.
Ces travaux, qui devraient s’étaler durant une quinzaine d’années, ont pour vocation d’accompagner l’essor des transports collectifs de la métropole rennaise. Selon les projections présentées à Guillaume Pepy, le pôle d’échanges multimodal de la gare devrait attirer 10.8000 voyageurs par jour en 2020, contre 64.000 actuellement, soit une hausse de 74%. Il sera relié à la deuxième ligne de métro que l’agglomération projette de construire à l’horizon 2018.
La réalisation du projet de pôle gare implique l’intervention de sept institutions : l’Etat, RFF, la SNCF, la région Bretagne, le conseil général d’Ille et Vilaine, Rennes Métropole et la ville de Rennes.
Thèmes abordés