La ville de Rezé (37.000 habitants), commune de l’agglomération nantaise, va mettre en vente ses «certificats d’économies d’énergie» (CEE) qui représentent un peu plus de 3 millions de «kilowattheures d’énergie finale économisés» dits kilowattheures cumulés actualisés (kWh cumac).
Ces derniers lui ont été officiellement attribués en mars 2008 par la Directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire) après des travaux de rénovation menés dans ses différents bâtiments en 2006 et 2007 pour réduire sa facture énergétique : depuis la loi Pope du 13 juillet 2005 et ses décrets d’application en mai 2006, les fournisseurs d’énergie dits les «obligés» sont tenus de justifier d’économies auprès de leurs clients sous peine de payer une pénalité de 0,02 euro par kilowattheure cumac non réalisé ; mais ils ont la possibilité aussi de racheter des CEE par des émetteurs dits les «éligibles» dont font partie les collectivités territoriales. Ces certificats disposent d’une durée de vie de cinq ans.
Le conseil municipal de Rezé a du coup approuvé à l’unanimité son inscription sur le registre national des CEE, consulté par les acheteurs et les vendeurs sur le site internet www.emmy.fr. Il s’agit de la troisième ville française à adopter cette démarche. Vendus «à l’acheteur le plus offrant», ces CEE affichent une valeur minimale de 0,01 euro par unité, soit une recette potentielle d’au moins 30 700 euros pour la municipalité.
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