Quel est le lien entre taux de CO2 et lutte contre le COVID ?
Alors que la campagne vaccinale ralentit et que le variant Delta pousse certains pays vers de nouveaux confinements, il apparaît plus que jamais nécessaire que les collectivités et les entreprises consolident leurs démarches de prévention et de lutte contre le COVID dans les espaces clos.
Les capteurs de CO2 sont aujourd’hui fortement mis en avant pour lutter contre la propagation du COVID dans les espaces accueillant du public. C’est par exemple le cas des capteurs connectés proposés par Arteria, opérateur d’Internet des objets. Si le taux de CO2 ne donne pas d’indication direct sur la présence ou non du virus dans l’environnement, il est en revanche un bon indicateur de la qualité de l’air.
Plus particulièrement, le niveau de CO2 est un excellent marqueur du taux de renouvellement de l’air, et donc de l’efficacité de la ventilation d’un espace clos, comme l’expliquent par exemple les récentes communications du CNRS et du Haut Conseil de la Santé Publique. En effet, l’un des principaux facteurs d’augmentation du taux de CO2 est la respiration humaine : plus le taux est élevé, plus l’air est confiné, et plus la propagation du virus est probable en cas de présence d’un individu infecté.
Est-ce suffisant ? Comment les intégrer dans une démarche plus globale ?
En l’absence d’indicateur sur le renouvellement de l’air, on assume généralement que la ventilation est suffisante. La disponibilité d’une information claire (via un voyant lumineux ou un écran) permet aux usagers de réagir en cas de dépassement de seuil en ouvrant la fenêtre ou en allumant la ventilation. Ces actions sont simples mais efficaces pour la protection des employés et usagers, d’autant plus qu’un taux élevé de CO2 diminue les capacités de concentration : le seuil généralement retenu est de 1000 ppm.
Pour mettre en place une démarche à l’échelle de la commune ou d’un site, il peut néanmoins être utile de remonter les données mesurées par les capteurs. Une analyse du taux de CO2, mesuré à intervalle régulier et dans plusieurs bâtiments, permet ainsi d’identifier les locaux les plus confinés et d’envisager des actions correctrices. Avec plusieurs semaines ou mois d’historique, il est même possible d’évaluer concrètement l’efficacité de ces dernières.
Comment choisir son capteur ?
Il est généralement recommandé d’opter pour un capteur dit « NDIR » (voir le décret n° 2012-14 du 5 janvier 2012), reposant sur le principe de spectrométrie d’absorption infrarouge non dispersif.
Au-delà de la technologie, d’autres facteurs peuvent également entrer en ligne de compte :
- Le capteur doit-il être alimenté ? Fonctionne-t-il sur piles ?
- D’autres mesures sont-elles disponibles : température, humidité, taux de composés organiques volatiles… ?
- Comment récupérer les données ? Est-il possible de les visualiser sur un site web ?
Aujourd’hui, les nouvelles technologies d’Internet des objets permettent souvent de connecter ces capteurs tout en bénéficiant d’une installation aisée grâce à un fonctionnement sur piles.
Afin d’aider les collectivités à choisir le bon capteur, Arteria a publié un guide récapitulant les facteurs à prendre en compte pour chaque projet. Intitulé « 6 questions à se poser pour choisir sa solution de suivi de CO2 », le guide peut être téléchargé gratuitement ici
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Arteria est une filiale de RTE (Réseau de transport d’électricité), et est engagée depuis 18 ans dans l’aménagement numérique des territoires en valorisant le patrimoine télécom de RTE (24 000 km de réseaux de fibres optiques, plusieurs milliers de points hauts 3G/4G/5G). Ce réseau de fibres optiques et de points hauts est mis à la disposition de tous les opérateurs télécoms, en particulier pour les besoins des collectivités territoriales. Depuis 2017, Arteria s’appuie sur la technologie innovante LoRaWANTM pour proposer des services d’Internet des objets.
Contenu proposé par ARTERIA