Le conseil général de Saône-et-Loire a mis en place au 1er novembre un nouveau réseau de cars sur l’ensemble du département, au tarif unique de 1,50 euros – présenté comme le plus bas de France. Le lancement avait failli être différé suite à un recours contre la procédure d’attribution, déposé par l’une des entreprises candidates qui a finalement levé son action.
Le nouveau dispositif «Buscéphale» comporte quatre volets :
- lignes express entre les agglomérations du bassin industriel dominant ;
- lignes régulières entre les principales communes du territoire ;
- lignes à la demande et sur réservation pour le réseau secondaire, et réseau spécifique pour les scolaires, doté d’une identité propre («Le Bahut»).
Par ailleurs, l’accessibilité des cars aux personnes à mobilité réduite est généralisée sur les lignes express, et à la demande pour le reste du réseau.
Pour le département qui communique sur la préservation du pouvoir d’achat et l’alternative à la voiture, il s’agissait notamment de proposer «des lignes plus nombreuses, plus rapides, dans des véhicules plus confortables», et de renforcer auprès des «pendulaires» l’attractivité d’un dispositif qui était précédemment utilisé principalement par les scolaires.
Toutefois, l’événement ne fait pas l’unanimité parmi les usagers qui émettent des réserves : incompatibilité de correspondances, faiblesse des horaires, ou refonte sans concertation des horaires du réseau scolaire, alors que les familles se sont déjà organisées en fonction des grilles publiées à la rentrée. Aussi le conseil général a-t-il déjà proposé des aménagements pour répondre à certaines demandes.
Thèmes abordés