Le coup de gueule a porté ses fruits. Un mois après la manifestation, qui avait réuni plusieurs centaines de salariés d’Andros, premier employeur du secteur, et des chefs d’entreprises pressés de voir le bassin d’emploi de Bretenoux relié à l’autoroute A20, le conseil général du Lot a revu sa copie. Le président du conseil général Gérard Miquel, accompagné du vice-président du conseil général de la Corrèze Jacques Descargues, a ainsi présenté le 6 novembre 2008, en réunion publique à biars-sur-Céré, deux projets de raccordement mis à l’étude en 2009. Celui qui trouve la préférence des associations de protection de l’environnement nécessite particulièrement des études complémentaires en raison de contraintes géotechniques.
Selon le choix du tracé, le coût peut varier entre 40 et 50 millions d’euros pour une longueur d’une dizaine de kilomètres. Le conseil général de la Corrèze a promis de participer au financement de l’infrastructure attendue pour 2015.
De son côté, Gérard Miquel a demandé à tous les acteurs locaux, industriels et associations, de s’impliquer dans le processus pour éviter que « les gens aient le sentiment de se retrouver devant le fait accompli au stade de l’enquête publique ».
Le bassin économique de Bretenoux est le 3e pôle d’activité du Lot comptant notamment le fabricant de compotes et de confitures. Son PDG avait fait pression menaçant de délocaliser son activité faute de solution pour désenclaver le nord du Lot, frontalier de la Corrèze.
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