La ville d’Amiens va récupérer, à partir du 1er janvier prochain, la gestion de cinq des sept parkings du centre-ville, confiée, depuis, leur construction, à l’opérateur privé Vinci. Chaque année, cette opération devrait générer 1 million d’euros de recettes supplémentaires pour la commune, qui assurera également la gestion du parc horodateurs.
Développé par l’ex-majorité, alors dirigée par le centriste Gilles de Robien, le réseau des parcs de stationnement, devait constituer le fer de lance d’une nouvelle politique de déplacements urbains, axée sur les transports en commun. Ainsi, avec près de 30 places en moyenne pour 1000 habitants, contre 22 sur le plan national, Amiens est aujourd’hui l’une des villes les mieux dotées en matière de stationnement souterrain.
Problème : cette stratégie, basée sur des tarifs de stationnement peu élevés, ne jouerait pas, selon la nouvelle équipe municipale, en la faveur d’une utilisation des bus, dont les prix sont jugés trop chers.
Face à ce constat, la municipalité pourrait donc envisager une augmentation des tarifs. Cette hausse devrait toutefois être maintenue en dessous du seuil de l’inflation, selon la mairie, qui précise également que l’ensemble des personnels auparavant employée par Vinci seront reprises au sein de la nouvelle structure chargée de la gestion des parkings.
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