La convention entre la communauté de l’agglomération troyenne et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine sera signée le 18 décembre. D’un montant de 193 millions d’euros, elle concernera principalement la ville de La Chapelle-Saint-Luc et son ancienne ZUP. Ce sera la plus grosse opération de renouvellement urbain menée dans l’agglomération, mais aussi la plus en retard.
Pour débloquer un dossier qui avait tendance à s’enliser, la commune bénéficiaire a dû faire quelques concessions :
- construction d’un centre social moins grand que prévu ;
- regroupement de plusieurs services dans un seul bâtiment au lieu de trois ;
- exclusion d’une école du périmètre de requalification.
Cette ORU reste néanmoins de grande ampleur, puisqu’elle prévoit de démolir 700 logements, d’en reconstruire 850, d’en résidentialiser 2.000 et d’en rénover 500.
Le programme inclut aussi la restructuration de deux centres commerciaux, la démolition d’un troisième, la démolition-reconstruction ou la réhabilitation de trois groupes scolaires.
Un autre gros projet ne figure pas dans la convention en raison de son caractère privé : le déplacement et la reconstruction de l’hypermarché Carrefour, un dossier épineux qui serait sur le point d’aboutir après moult tergiversations.
Entre argent public et argent privé, ce sont au total 350 millions d’euros qui seront investis, dont seulement 7 à la charge de La Chapelle-Saint-Luc.
La convention sera signée pour une durée de cinq ans, mais l’on estime d’ores et déjà que les travaux s’étendront au-delà de cette échéance.
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