Face aux discriminations par l’origine, il y a « urgence d’agir » : en titrant ainsi un rapport publié en juin dernier (1), le Défenseur des droits a voulu alerter sur une problématique persistante, y compris dans l’accès à l’emploi territorial. Des collectivités tentent pourtant de prévenir les discriminations lors de leurs recrutements.
Mais sans cibler spécifiquement celles liées à l’origine, « parce que tous les facteurs de risques sont aussi importants les uns que les autres : l’âge, le sexe, les opinions… » explique Stéphanie Trille, directrice des ressources humaines adjointe du conseil départemental des Yvelines (4 200 agents), ou encore parce que « la discrimination par le nom ou le quartier est visible, alors que d’autres – par la religion, le faciès… – sont beaucoup plus complexes à identifier », ajoute Patrick Coroyer, DRH de la ville et de la métropole de Nantes (24 communes, 7 600 agents, 646 500 hab.).
Des biais inconscients
Le déclencheur est souvent la démarche ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes