La ville de Lyon a lancé une démarche de révision de la charte locale de la téléphonie portable, adoptée en 2002 et modifiée en 2006. Un comité de pilotage, composé des représentants de la ville, des trois opérateurs téléphoniques et du Collectif lyonnais pour des écoles sans antennes (Clesa) devrait se réunir en février 2009 pour étudier l’abaissement des seuils des antennes.
Les associations et le groupe des Verts de Lyon demandent l’abaissement à 1 V/M (volt-mètre) alors que les mesures courantes constatées oscillent entre 0,5 et 2,5 V/M, et une cartographie des stations de bases lyonnaises.
Parallèlement en cette période de cadeaux de Noël, la ville est à l’origine d’une campagne de prévention «Le portable avant 12 ans, c’est non !» – pour déconseiller l’usage et l’achat de téléphone portable pour les enfants de moins de douze ans. Elle va également lancer une campagne sur le «bon usage» du portable pour tous. « C’est une question de santé publique et je me suis engagée auprès des collectifs de parents à revoir la charte » indique Mireille Roy, adjointe (groupe Verts) à Lyon, chargée de l’Ecologie urbaine.
La ville a enlevé toutes les antennes-relais implantées dans ses écoles après que deux cas de cancers eurent été constatés à l’école Victor-Hugo (4e arrondissement).
Trois écoles sont encore concernées par des problèmes d’antennes installées dans des propriétés à proximité. A l’école Gerson (5e), les parents d’élèves pourraient porter l’affaire en justice en raison du refus de l’opérateur (Bouygues Telecom) de déposer l’antenne. Ils rappellent la condamnation de l’opérateur, en septembre 2008 pour une antenne à Tassin la Demi-Lune (Rhône), par le TGI de Nanterre qui a, pour la première fois, retenu le principe de précaution. Bouygues a fait appel.
Pour en savoir plus
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