La région Champagne-Ardenne et le département de l’Aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur le nombre de leurs représentants respectifs au sein du comité syndical qui gère le Parc naturel régional de la forêt d’Orient (PNRFO). Le conseil régional réclamait la parité, arguant du fait que le parc relève de sa compétence, tandis que le conseil général entendait conserver le leadership en sa qualité de plus gros financeur de cette institution.
Selon Philippe Adnot, président (DVD) du conseil général de l’Aube, sa collectivité a versé 15 millions d’euros au syndicat mixte depuis quinze ans, contre 3 millions d’euros provenant du conseil régional. Cette querelle récurrente a ressurgi à l’occasion du renouvellement de la charte du PNRFO. Le comité syndical ancienne manière comprenait 37 délégués, dont 16 pour le département et 8 pour la région.
La nouvelle répartition qui a été adoptée le 9 décembre 2008 tend vers un meilleur équilibre, avec 14 sièges pour le conseil général et 11 pour le conseil régional, la parité régnant désormais au sein du bureau du Parc (4 représentants chacun). Les maires des communes membres du PNRFO seront également mieux représentés qu’avant.
Prochain enjeu, la réattribution ou non du label par le ministère de l’Environnement dans les mois à venir. La région craint que l’absence de parité dans la composition du comité syndical ne compromette cette labellisation, auquel cas le parc aubois serait rétrogradé au rang de parc départemental, se privant du même coup des financements de la région.
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