Le conseil général de la Drôme a adopté le 16 décembre 2008 son budget primitif 2009, à 645,54 millions d’euros (+10,33%), marqué principalement par une augmentation sensible des dépenses d’investissement à 239,4 millions (+17,7%).
« Nous augmentons massivement les investissements, un choix que peu de départements sont en capacité de faire cette année », estime Didier Guillaume, président (PS) du conseil général de la Drôme. Le département va investir ainsi 31 millions d’euros supplémentaires (+21%) sur un montant de 100 millions d’euros de dépenses directes et de près de 45 millions en aide aux communes et aux tiers. Le reste est essentiellement consacré au remboursement de la dette pour 92 millions d’euros (22 millions pour les emprunts et 70 millions pour la dette).
Les dépenses de fonctionnement (407,14 millions d’euros) évoluent de 6,37%, dont 244,3 millions pour les politiques de solidarités. Malgré « un contexte difficile » souligné par son président, le département a décidé de ne pas augmenter les impôts en 2009. Une mesure qu’il peut se permettre au regard de la situation de son endettement relativement modéré (163 euros/habitant contre 332 euros au niveau national) et des recettes d’investissement (+20%) basées sur le recours à l’emprunt.
Autre facteur favorable, les droits de mutation dans la Drôme, contrairement à d’autres départements, se maintiennent à un bon niveau, tandis que les dotations de l’Etat sont stables. Par ailleurs, le département mène une politique active de gestion de la dette avec un taux d’intérêt moyen de 2,2%.
Parmi les principaux programmes 2009, le département s’engage dans de grands projets structurants (future gare TGV d’Allan, déploiement d’un réseau de fibre optique, pôle de toxicologie/éco-toxicologie de Rovaltain), un plan de rénovation des collèges (pour 25 millions d’euros) et le logement social.
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