Le conseil général de l’Ardèche a voté le 15 décembre son budget primitif 2009 pour un montant de 375,83 millions d’euros (+4,17%). Il se répartit entre les recettes d’investissement à 73,1 millions d’euros, en hausse de +10,2%, et les dépenses d’investissement à 106 millions d’euros (+2,75%). C’est le plus haut niveau jamais atteint par le département, dont 49 millions d’euros sont réalisés en dépenses directes. Ces dernières concernent en priorité le plan routier (pour 48%) ainsi qu’un programme de très haut débit numérique et la restructuration des collèges.
Les dépenses de fonctionnement (269,7 millions d’euros, +4,73%) se maintiennent à un niveau élevé au nom de la solidarité, pour des recettes à 302,7 millions d’euros, soit une progression de 2,8% mais très contrastée selon leur origine. Les taux de fiscalité augmentent de 5%, tandis que la DGF reste stable. Les allocations compensatrices chutent de -18% et les droits de mutation de -13%.
Lors du débat budgétaire, le président de l’Ardèche, Pascal Terrasse (PS), a d’ailleurs indiqué que le coût de la décentralisation pour les transferts non compensés revenait à 53 millions d’euros depuis 2002. Résultat, pour boucler son budget, le conseil général, outre la fiscalité, recourt à l’emprunt (43 millions d’euros, + 13%) et a mis en place un plan de maîtrise des frais de fonctionnement sans création de postes en 2009. Département fortement endetté (163,8 millions d’euros, soit environ 530 euros/habitant), l’Ardèche a budgété un remboursement de 15 millions d’euros en 2009.
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