Le conseil régional du Centre a adopté le 18 décembre 2008 son budget primitif (BP)
qui s’élève à 981,7 millions d’euros (+2,7%) dont 343,5 millions d’euros en investissement et 638,1 millions d’euros en fonctionnement. Malgré une «augmentation exponentielle des dépenses liées au transfert de compétences», comme l’affirme le président (PS) François Bonneau, la région va maintenir le même niveau de fiscalité.
La charge nette des charges transférées par l’Etat a en effet été chiffrée à 34 millions d’euros et à 80 millions d’euros en cumulé depuis 2005. Le seul plafonnement de la taxe professionnelle (TP) est évalué à 8,6 millions d’euros en 2009. La région va augmenter modérément ses dépenses d’interventions (866, 7 millions d’euros, +2.4%) dont 343 millions d’euros d’investissements directs (contre 357 millions d’euros en 2008).
Certains secteurs comme la culture, l’Europe ou l’enseignement supérieur vont perdre quelques crédits alors que 3 priorités régionales bénéficient d’une enveloppe nouvelle de 21 millions :
- La formation (377 millions d’euros soit +4,5%) ;
- L’innovation (24,7 millions d’euros, +6.6%)
- Le développement durable (148,2 millions d’euros +2, 7%).
Ces dépenses seront d’abord financées par l’autofinancement (52.3% des dépenses), par la fiscalité (30%) mais aussi par l’emprunt (80,5 millions d’euros) dont le montant est inférieur à celui de 2008.
Avec une épargne brute proche de 200 millions d’euros, un encours de dette stabilisé à 481 millions d’euros, la région estime avoir préservé une «gestion saine». La dette ne représente ainsi que 3,15 % des dépenses de fonctionnement avec une capacité de désendettement de 2,5 ans et un seul emprunt (représentant 0,6 % de la dette globale) qualifié de toxique.
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