En instituant le 15 mai dernier une dotation de solidarité communautaire, le conseil métropolitain du Grand Paris amorce une dynamique de péréquation. Mais les impérities institutionnelles qui sont liées à la construction du dispositif ont réussi à créer un monstre financier selon Olivier Wolf, directeur général des services de la ville de Bondy. Il demande de corriger rapidement ces erreurs de jeunesse pour redonner de la lisibilité à la gestion locale métropolitaine.
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Olivier Wolf
DGS de Bondy (93)
La création de la Métropole du Grand Paris (MGP) en 2016 n’avait pas soulevé l’unanimité. Une dizaine de maires, essentiellement de l’est parisien, s’y étaient opposés au motif que le nouvel EPCI, bien que dessiné à la bonne échelle pour traiter les problématiques de logement ou d’aménagement, ne portait pas une ambition suffisamment péréquatrice dans une région où les inégalités sont pourtant les plus criantes. Ainsi le refus de redistribuer la contribution foncière des entreprises (dont les taux s’étalent du simple au double entre les territoires) ou l’absence de dotation de solidarité communautaire n’auguraient pas de l’indispensable prise de conscience dans le domaine.
Amorce de solidarité communautaire
Cette situation est-elle en train de changer à la faveur de la crise ...
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DSC du Grand Paris : « Dotation de Solidarité Communautaire » ou « Distribution Sans Cohérence » ?
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