Le conseil régional Rhône-Alpes a voté le 19 décembre son budget primitif 2009 pour un montant total de 2,39 milliards d’euros, en hausse de 3,2%.
Les dépenses de fonctionnement s’établissent à 1,59 milliard d’euros (+3,7%) et les recettes de fonctionnement à 1,88 milliard d’euros (+1,8%). « La crise accentue l’étau financier imposé par l’Etat à la région en raison de transferts de compétences mal compensés et d’un levier fiscal dont l’effet s’érode », explique Jean-Jack Queyranne, président (PS) de la région. Selon lui, la fiscalité directe (439 millions d’euros) ne représente plus que le quart des recettes de fonctionnement et le plafonnement de la taxe professionnelle représentera une perte de 29 millions d’euros.
Pour 2009, la région n’augmentera pas les taux de fiscalité tandis que les dotations de l’Etat et la TIPP marqueront le pas. L’autofinancement accuse une baisse de -7,3% (290,6 millions d’euros) pour une hausse de 7% du programme d’emprunt (399 millions d’euros). Les dépenses d’investissement sont stabilisées à 720 millions d’euros, incluant les moyens généraux (53,4 millions d’euros) et la construction du futur siège de la région.
En outre, le vote du budget a été l’occasion d’adopter un plan de soutien à l’économie et à l’emploi pour un montant de 62 millions d’euros supplémentaires. Le budget primitif contient également la dette à 1,07 milliard d’euros, « sans produits toxiques », avec un ratio de désendettement sur trois ans et une situation notée 3A par les agences de notation.
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