Spécialement conçu pour les territoires périurbains, ce type de rame ferroviaire permettra de renforcer la desserte de proximité assurée jusque-là par des TER (trains express régionaux).
La région des Pays de la Loire est la première à en prendre possession, la SNCF en ayant commandé d’autres exemplaires, notamment pour Rhône-Alpes et l’Ile-de-France.
Premier atout mis en avant : son poids – Beaucoup plus léger qu’un train classique, il offre des capacités d’accélération et de décélération nettement supérieures autorisant du coup un arrêt dans chacune des gares intermédiaires, 5 aujourd’hui, 6 peut-être demain.
Le temps de parcours annoncé est de 28 minutes pour une trentaine de kilomètres.
Du coup, le nombre d’allers-retours quotidiens sera multiplié : le service débute sur la base de trois allers-retours quotidiens supplémentaires, s’ajoutant à celui déjà effectué par un TER, nombre qui passera à cinq à la rentrée de septembre avec un objectif d’un tram-train toutes les trente minutes aux heures de pointe à l’horizon 2014.
Nantes / Notre-Dame-des-Landes ?- L’autre intérêt du tram-train, engin hybride, est son interconnexion entre le réseau de transport urbain et les voies SNCF.
Si cette faculté ne sera pas mise à l’épreuve sur Nantes-Clisson, ce sera en revanche le cas sur la ligne Nantes-Châteaubriant (70 km), au nord, dont un premier tronçon ouvrira en 2013.
Cet équipement est également pressenti pour relier Nantes au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes à l’horizon 2018-2020.
Debout à 100 km/h- Initiateur du projet, le conseil régional a acquis au total 24 rames pour un coût de 96 millions d’euros, le constructeur lui en offrant un exemplaire en guise de dédommagement pour les reports successifs de livraison dûs à une homologation plus longue que prévue.
Pour sa part, la CGT des cheminots déplore un matériel offrant « deux fois moins de places assises » qu’un TER et souligne les risques occasionnés en cas de freinage brutal pour les voyageurs obligés de « rester debout à 100 km/h ». Le syndicat dénonce également l’absence de tout contrôleur, laissant pour seul agent à bord le conducteur.
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