Le budget primitif 2009 de la ville de Montpellier, voté le 22 décembre, s’élève à 419 millions d’euros (en dépenses réelles). Il progresse de 9,4 % par rapport à 2008.
Les dépenses de fonctionnement s’établissent à 245 millions d’euros (+ 7 %). Les charge de personnel représentent 52,8 % de ce montant. Elles progressent de 3 % seulement, la ville ayant décidé de ne pas augmenter le nombre de postes en 2009.
Les recettes atteignent 278 millions d’euros, permettant de dégager une épargne brute de 33 millions d’euros, stable par rapport à 2008. L’augmentation des recettes est obtenue au prix d’un relèvement de 5,4 % des taux de la fiscalité directe, restés stables depuis 2004. Ces taxes devraient produire 154 millions d’euros (+ 11 %).
Les dotations et compensations de l’Etat sont budgétées à hauteur de 68 millions d’euros. La ville estime à cet égard que la non prise en compte de la croissance démographique (25.000 habitants supplémentaires entre 1999 et 2006) représente un manque à gagner de près de 11 millions d’euros en 2009, soit l’équivalent de 8 points de fiscalité.
Le budget d’investissement s’élève à 173 millions d’euros, contre 154 millions en 2008 (+ 12 %). La part des dépenses d’équipement (subventions comprises) atteint 138 millions d’euros, soit 602 euros par habitant, en hausse de près de 18 % par rapport à 2008.
La construction du nouvel hôtel de ville mobilisera à elle seule 29 millions d’euros, soit 21 % de l’enveloppe globale. Ces dépenses sont autofinancées à hauteur de 20 %.
Le recours à l’emprunt s’élève à 80 millions d’euros.
L’encours de la dette s’élève à 84,6 millions d’euros. Il est constitué à 51 % d’emprunts à taux fixes. « Montpellier est la seule ville de France de plus de 100.000 habitants à ne compter aucun produit structuré dans son encours de dette, lequel est donc entièrement sécurisé », affirme la mairie. Le ratio de l’annuité d’emprunt sur les recettes réelles de fonctionnement atteindra 2,4 % en 2009.
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