La ville de Troyes (Aube) a adopté le 15 décembre son budget primitif 2009, sans les voix de la gauche et du Front national, qui ont voté contre, et du représentant du MoDem, qui s’est abstenu. Il s’élève à 108,04 millions d’euros, ventilés en 79,90 millions d’euros pour la section de fonctionnement, et 28,14 millions d’euros pour la section d’investissement.
Ce budget primitif est en diminution de 2,83 % par rapport au budget 2008, baisse due au tassement des dépenses d’investissements (-13 %). Contrairement au mandat précédent, la nouvelle mandature démarre sans programmation de travaux importants. L’explication tient au fait que les grands équipements nécessaires pour moderniser la ville ont déjà été réalisés et que ce budget a été établi dans un contexte de crise.
Le maire de Troyes, François Baroin (UMP), avoue même que la période qui s’ouvre s’annonce comme la plus difficile depuis qu’il dirige la ville, autrement dit depuis treize ans. L’heure est donc plutôt à la poursuite du désendettement (le stock s’élève à 78,57 millions d’euros tous budgets confondus) et à la tempérance fiscale, puisque pour la onzième année consécutive les taux d’imposition n’augmenteront pas.
De même, l’évolution des charges de personnel restera limitée à 1,69 % par rapport au dernier exercice, grâce au resserrement de l’encadrement dans le nouvel organigramme, au remplacement non systématique des agents absents et à la suppression d’une vingtaine d’emplois en 2008.
Les investissements nouveaux tomberont de 16,34 millions d’euros au budget 2008 à 12,70 millions d’euros cette année. La rénovation des quartiers et l’extension de trois écoles figureront parmi les chantiers les plus significatifs. Les budgets annexes ont également été votés, pour un montant global de 3,42 millions d’euros.
Pour aller plus loin
Retrouvez nos articles consacrés aux budgets primitifs adoptés par les collectivités dans le Club finances de la Gazette (sélectionnez ensuite une date).
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