Le budget de la communauté d’agglomération de Montpellier, voté le 27 novembre 2008, s’équilibre à 667,7 millions d’euros, dont 348,1 millions pour la section de fonctionnement et 328,6 millions pour la section d’investissement.
Les dépenses réelles de fonctionnement s’élèvent à 273 millions d’euros, en hausse de 0,9 % par rapport au BP 2008. Les charges de personnel (49 millions) représentent 18 % de ce montant. Leur progression est contenue à 4,2 %. Cette évolution correspond au glissement vieillesse technicité, à l’augmentation du point d’indice et à la refonte de la catégorie C. Les créations de postes sont limitées aux services nouveaux.
La collectivité annonce par ailleurs une augmentation de ses charges de gestion courante inférieure à 1 %. Les charges à caractère général sont en recul de 4,7 %, une diminution liée à la mise en service de l’usine de méthanisation des déchets ménagers, qui met fin au coûteux transfert des déchets hors du département de l’Hérault.
Dotations de l’Etat en hausse de 1,4%
Côté recettes, les dotations de l’Etat devraient atteindre 82 millions d’euros (+ 1,4 %), dont 74 millions d’euros pour la DGF. Le produit fiscal attendu s’élève à 242 millions d’euros (+ 5,2 %). Le taux de la taxe professionnelle est relevé de 0,4 %. Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères est, en revanche, ramené de 11,30 à 11,25 %. Le taux du versement transport reste inchangé (1,8 %). L’agglomération a décidé par ailleurs une augmentation de 3,8 % de la redevance assainissement.
L’épargne brute, en hausse, atteint 74,6 millions d’euros, soit 21 % des recettes de fonctionnement (20 % en 2008).
Coûteux chantier du tramway
Les dépenses d’équipement atteindront 143,4 millions d’euros. Elles sont en retrait de 7,5 % par rapport à 2008 (155 millions d’euros). Le chantier du tramway absorbe à lui seul plus de 40 % de cette enveloppe (62 millions d’euros, dont 30 millions pour la mise en chantier de la ligne 3).
Le recours à l’emprunt est ramené de 65 à 37 millions d’euros. L’encours de la dette est de l’ordre de 600 millions d’euros. La capacité de désendettement de la collectivité, mesurée par le rapport entre l’épargne brute et le stock de la dette, est d’environ 8 ans. La structure de cette dette est jugée « saine et sécurisée ». « Elle est composée à plus de 53 % d’emprunts à taux fixes et ne comporte qu’une faible part de produits structurés », fait valoir l’agglomération.
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