Les dépenses de fonctionnement représentent 294 millions d’euros (+2,73%), contre 286,2 millions en 2010, dont 164,8 millions d’euros pour la Solidarité. En hausse de 6,32%, les dépenses sociales dépassent désormais 56% des dépenses de fonctionnement (54% en 2010). Les charges de personnel sont contenues à 66,4 millions d’euros (+1%).
Les recettes de fonctionnement s’établissent à 324,1 millions d’euros, soit +2,66%. La fiscalité directe est estimée à 128,1 millions d’euros (+0,6%), dont 53 millions pour le foncier bâti. Le taux de cette taxe, la seule perçue par le département dans le cadre de la réforme, augmentera de 2% en 2011. La fiscalité indirecte augmente sensiblement, à 76,1 millions d’euros (+10,30%), en raison d’une hausse des droits de mutation pour la deuxième année consécutive (à 23,5 millions d’euros, +23,6%) et de la TIPP (à 26,2 millions, + 11,5%). Les dotations (101,4 millions d’euros, +8,6%) augmentent mais celles de l’Etat restent stables : 69,6 millions pour la DGF, et 19,5 millions pour les concours APA, PCH et allocations compensatrices..
Investissements – Le département maintient ses dépenses d’investissement à un niveau légèrement supérieur à celui de 2010, soit 96,7 millions d’euros (+1,26%), dont 48,7 millions en investissements directs (+10,6%) et 31,8 millions pour les investissements aux tiers (-13,2%). Les routes représentent 38 millions d’euros, l’aménagement du territoire/ environnement 22 millions, et le développement économique 9 millions. 14,5 millions d’euros seront consacrés au remboursement du capital des emprunts.
Les recettes d’investissement prévoient 96,7 millions d’euros (+1,26%) dont 30,1 millions par autofinancement (+2%) et 39,7 millions par l’emprunt (-7,6%). Les autres recettes (dotations, produits de cession…) contribueront à fiancer les investissements pour 27 millions (+17%). « La culture de la ressource du département permet d’aller chercher plus de 14 millions d’euros de financement (subventions..) sur des projets d’investissements structurants pour le territoire » affirme Pascal Terrasse, président du conseil général.
L’encours de la dette à 218 millions d’euros (705 euros/habitant) représente une capacité de désendettement stable à 5,5 ans. « L’Ardèche a une situation budgétaire saine et investit plus que les autres départements », estime son président.
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