Le département de Seine-Maritime a adopté le 16 décembre 2008 un budget primitif 2009 en très légère hausse à 1,8 milliard d’euros contre 1,790 milliard d’euros en 2008.
A 1,107 milliard d’euros, les dépenses de fonctionnement y sont en hausse de 6,15% par
rapport à 2 008, cependant que les dépenses d’investissement diminuent de
3,65% à 720 millions d’euros.
De leur côté, les recettes d’investissement reculent de 5,5%, à 629,8 millions d’euros alors que les recettes de fonctionnement augmentent de 6,5% à 1,2 milliard d’euros.
En ce qui concerne les dotations de l’Etat, elles augmentent de 0,7% en fonctionnement en s’inscrivant dans le budget primitif à 224,6 millions d’euros, et de 8,7% en ce qui concerne le FCTVA, à 25 millions d’euros.
Plusieurs augmentations des impôts
Quant à la dette elle s’élève, pour l’emprunt et assimilé à 572 millions d’euros, sa répartition étant de 38,17% de fixe et 61,83% d’indexé. A l’occasion du vote, le président de la collectivité a rappelé les contraintes liées à la crise économique et au non paiement par l’Etat de 182 millions d’euros de compensations depuis le lancement de la décentralisation, pour établir ce budget.
Contraintes qui se traduisent par différentes augmentations des impôts :
- 1,94% pour la taxe foncière du bâti ;
- 0,96% pour la taxe d’habitation ;
- La taxe professionnelle de 7,14 à 8,19.
La taxe sur le foncier non bâti passe de 22,74 à 26,09 ;
«En période de crise, ou l’on fait le dos rond et après l’on constate les dégâts, ou l’on essaie de faire face», a précisé le président pour expliquer ces hausses. «Nous avons choisi cette solution et d’intervenir massivement pour soutenir l’activité et l’emploi au travers des projets, routes, collèges, tout en gardant nos priorités, l’action sociale, l’éducation et le logement», poursuit le président. Les élus ont par ailleurs voté la mise en place d’une première enveloppe d’urgence de 3 millions d’euros pour aider les entreprises en grande difficulté.
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