Le conseil général de l’Aube a adopté son budget primitif le 20 janvier. Il s’établit à 330,5 millions d’euros, dont 94,3 millions d’euros pour l’investissement et 236,2 millions d’euros pour le fonctionnement.
Son contenu diffère sensiblement des orientations budgétaires adoptées en décembre. Le département a en effet décidé d’apporter sa pierre à l’édifice pour soutenir l’économie. Il a voté en ce sens un plan de relance d’un montant de 8 millions d’euros qui sera financé à 80 % par des emprunts et à 20 % par de l’autofinancement. Contrairement aux objectifs initiaux, le conseil général de l’Aube s’est donc résolu, sans enthousiasme excessif à gauche comme à droite, à augmenter ses taux d’imposition de 2 %, rompant avec six années de stabilité fiscale.
Conséquemment, le budget primitif 2009 enregistre une hausse de 2,73 % par rapport à l’exercice précédent.
En ce qui concerne la section de fonctionnement, l’augmentation de 4,5 % résulte de la hausse mécanique de certains postes (intégration de nouveaux personnels, accroissement du nombre de bénéficiaires de l’APA et du RMI), et de l’inscription de dépenses nouvelles : soutien à la recherche, organisation d’une grande exposition sur la sculpture champenoise, mise en service d’une résidence de tourisme pour handicapés. Mais, à périmètre constant, la masse salariale ne croît que de 1,8 % et les autres dépenses de fonctionnement, de 1,1 % seulement.
Les investissements subissent une très légère érosion, de 0,07 %, malgré l’adoption du plan de relance. Celui-ci est destiné à accélérer la mise en chantier de certaines opérations, sans toutefois que le président du conseil général, Philippe Adnot (NI), ait précisé lesquelles. Les autres investissements significatifs portent sur l’entretien, la modernisation et la sécurisation des routes départementales, la rénovation des collèges et l’équipement des foyers privés de l’accès à l’Internet haut débit.
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