La ville de Lyon a adopté le 19 janvier son budget primitif 2009 pour un montant de 658 millions d’euros (- 0,6%), un vote qui intervient après celui du budget du Grand Lyon (1,62 milliard d’euros) la semaine dernière.
La ville-centre voit ses recettes de fonctionnement (569,7 millions d’euros) augmenter sensiblement (+5,5%), en raison notamment de la hausse des taux de fiscalité (+6%). Elle bénéficie également d’une légère progression des dotations de l’Etat, à 115,2 millions d’euros (+0,6%), un maintien assuré grâce à sa vitalité démographique. « Les taux de fiscalité directe de Lyon sont parmi les plus faibles des grandes villes de plus de 200 000 habitants en France », tient à souligner Richard Brumm, adjoint aux finances de Lyon.
Les recettes augmentent pour financer les dépenses de fonctionnement (504,4 millions d’euros), elles aussi en nette progression (+4,4%). Ainsi, les charges de personnel, le poste le plus important (58% du total), et les crédits de fonctionnement (20,3% des dépenses) progressent respectivement de +4 et +3,9%.
L’épargne brute s’établit à 45 millions d’euros (+15,7%) tandis que le besoin d’emprunt diminue à 71,8 millions d’euros (-14%). Conséquence du contexte économique difficile, le budget révise à la baisse (-17,6%) ses dépenses d’investissements en 2009 (90,5 millions d’euros) tandis que la charge de la dette augmente de 3,1 millions d’euros pour s’établir à 63,2 millions d’euros.
Pour aller plus loin
Lire notre article consacré au budget adopté par le Grand Lyon.
Consultez les budgets des principales collectivités dans la rubrique « dépêches » du Club Finances de la Gazette.
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