Pour la première fois sous la présidence de Gérard Miquel, le budget primitif du conseil général du Lot n’a pas été adopté à l’unanimité le 23 janvier 2009 à Cahors avec une voix contre sur le total des 31 conseillers généraux.
Le budget primitif, qui s’élève à 239 millions d’euros en 2009, enregistre une augmentation de 6,51% dans un contexte marqué par une pression fiscale de 1,5%, inférieure à celle de 2008 établie à 1,93%. Les dépenses de fonctionnement, établies à 166 millions d’euros, ont été contenues avec une hausse moins importante que l’an dernier : +5,84% contre +7,29% en 2008.
En revanche, en 2009, le conseil général a pris le parti d’augmenter les dépenses d’investissements (72,8 millions d’euros). Elles connaissent une progression plus importante qu’en 2008 : + 8,07% contre +0,86%, en 2008.
Sur ce montant, les dépenses réelles d’investissement s’élèvent à 65 millions d’euros. Le programme de rénovation des collèges, la construction de la maison départementale de Saint-Céré et la voirie constituent l’essentiel des dépenses programmées.
Le budget du conseil général du Lot se caractérise par ailleurs par le parti pris de diminuer de 3,5 millions d’euros la capacité d’autofinancement des dépenses d’équipement (soit un total de 15,3 millions d’euros).
La volonté de soutenir l’investissement se manifeste par des efforts en termes de dépenses d’administration générale, en diminution de – 2,65% par rapport à 2008, soit un volume global de 1,4 million d’euros. Les charges de personnel représentent un volume global de dépenses de 44,9 millions d’euros, en hausse de 11,12% par rapport à 2008. Cette augmentation intègre le transfert d’une trentaine de nouveaux agents (TOS, DDE). Le conseil général, qui compte 1 280 agents, ne prévoit pas d’embauches en 2009.
Les recettes de fonctionnement, établies à 181,7 millions d’euros, augmentent de 3,3% par rapport à 2008. Dans la section de l’investissement, elles se situent à 57,5 millions d’euros (soit +18%).
Les ressources libres d’emploi évaluées à 78,3 millions d’euros enregistrent pour la première fois une diminution (- 0,7%). Elle s’explique par la baisse du produit des droits de mutation (-3,8%%) et celui des allocations compensatrices de la fiscalité directe (-515 000 euros). La légère hausse de la DGF, établie à 47,3 millions d’euros (+0,8%), est insuffisante pour compenser ce manque à gagner.
Le montant total des ressources affectées s’élèvent à 43,5 millions d’euros. Les recettes de TIPP et de FMDI baissent chacune respectivement de -0,4% et -15,7%. Celles de la TSCA augmentent de 13,9%.
En 2009, le conseil général va emprunter plus en passant de 29 à 36 millions d’euros avec une capacité de désendettement sur trois ans. Le montant moyen de la dette par habitant est de 502 euros.
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