L’agglomération redoute à terme un effet de ciseau entre :
- des dépenses de fonctionnement dont l’augmentation constante se fait à un rythme plus soutenu (+3,6 % en moyenne entre 2003 et 2008 et +2,5 % en 2011)
- que celle des recettes, passant de +5,5 % entre 2003 et 2004 à +1,9 % entre 2009 et 2010.
La petite embellie annoncée cette année avec un produit qui devrait s’élever à 532,7 millions d’euros (+2,3 %) est à mettre sur le compte de la hausse de la dotation globale de fonctionnement, attendue à 135,1 millions (+3,9 %), et de la fiscalité locale qui générera 12 millions supplémentaires : elle portera plus fortement sur les entreprises (+5,4 %), notamment à travers un relèvement du taux de la taxe du versement transport, que sur les ménages (+4,2 %).
Le budget déplacements est le mieux doté – Sur le seul budget principal, les dépenses de fonctionnement atteignent 408,5 millions (+2,5 %), soit une part de 56,4 %.
Parmi celles-ci, la masse salariale progresse de 2,7 % et représente 19 % du total.
Les investissements restent à un niveau proche de celui de 2010 avec un total inscrit de 265 millions dont 223,4 millions d’euros pour le budget principal.
Avec les espaces publics, le budget des déplacements est le mieux doté (56,7 millions). Sont inscrits :
- l’extension du réseau de tramway,
- le tram-train Nantes-Châteaubriant
- ou encore des lignes Chronobus.
Toutes les sources d’économies sont passées au peigne fin, insiste Nantes Métropole, citant justement en exemple un montage en crédit bail pour l’achat de 12 rames de tramway avec, à la clé, une diminution de la facture de 2,5 millions.
Les dépenses liées à la dette s’élèveront à 105,9 millions dont 62,9 millions au titre des remboursements en capital. Son encours atteint 717,6 millions dont 41,5 millions vis-à-vis des communes.
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