Jacques Bigot, président de la CUS, a en effet analysé le bilan carbone de l’édition 2010 du rallye, constatant que les 2.700 tonnes de rejets de CO 2 devaient, au minimum, être compensées.
Il a écrit dans ce sens à ses collègues co-financeurs :
- région,
- départements du Bas et du Haut-Rhin,
- villes de Mulhouse, Colmar et Haguenau,
- ainsi qu’à l’organisateur de la compétition,
- la Fédération française de sport automobile (FFSA),
« qui devrait initier ou soutenir des projets permettant d’économiser des émissions de CO2, à hauteur des émissions » de l’épreuve.
Moins mauvais pour la planète que Roland-Garros
La démarche est originale à plus d’un titre : le rallye de France-Alsace est la première épreuve mondiale à disposer d’un bilan carbone, qui la fait apparaître moins mauvaise pour la planète que, par exemple, Roland-Garros.
Une éventuelle stratégie de compensation serait une autre première. Pour Jacques Bigot, « le rallye de France – Alsace a l’opportunité d’affirmer encore la responsabilité environnementale et climatique de ses organisateurs et partenaires, en démontrant que d’un événement populaire à grand succès, on peut aussi faire un événement exemplaire et écologiquement vertueux ». Reste à savoir si cette démarche sera de nature à calmer la colère des écologistes, qui restent mobilisés contre le soutien public offert cet événement.
L’édition 2011 du Rallye de France-Alsace se déroulera du 29 septembre au 2 octobre sur un tracé presque entièrement situé en Alsace, en abandonnant l’incursion mosellane de Bitche.
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