Les dépenses de fonctionnement ont été fixées à 184,95 millions d’euros contre 173,70 en 2008 (+6,48 %). De leur côté, les recettes n’augmenteraient que de 3,81 %. Pour le département, les dotations d’État représentent 30,53 % de ces recettes soit une baisse de deux points par rapport au budget 2008 du fait de l’atonie de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et de la baisse des compensations fiscales.
Réduction des dépenses d’investissement de 10,85 %
Dans ce contexte, marqué par une augmentation des dépenses de fonctionnement conjugué à un ralentissement de la hausse des recettes de cette même section, les élus du conseil général ont décidé d’augmenter la fiscalité de 9 % (7,92 % pour la taxe d’habitation, 12,97 % pour le foncier bâti, 36,58 % pour le non-bâti et 11,85 % pour la taxe professionnelle).
Parallèlement, le département a décidé de réduire ses dépenses d’investissement de 10,85 % par rapport à l’an dernier. Elle passe de 61,27 à 54,62 millions d’euros. Les recettes de la section d’investissement ont été fixées à 38,68 millions d’euros contre 200,89 millions d’euros pour le fonctionnement.
L’encours de la dette du département s’élève à 108 millions d’euros pour une annuité estimée à 11,87 %, soit 4,95 % du budget. Les trois quarts sont à taux fixe et l’autre quart à taux variable.
Ce budget a été adopté avec 26 voix pour et 9 contre.
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