C’est aux mots d’ordre de « non au gaspillage des terres agricoles » et de « oui à l’aménagement raisonné » que la FDSEA de la Marne a retourné, les 16 mars et 5 avril, deux parcelles de 4,5 ha et 7 ha appartenant à la communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne et à Reims Métropole.
Le syndicat entend dénoncer à travers ces opérations coup de poing l’incessant grignotage de la campagne par la ville et la consommation effrénée de terres « à haute valeur agronomique » situées à la périphérie des aires urbaines.
Création de friches – La FDSEA souligne que, souvent, « les projets d’urbanisme ne sont pas menés à bien ou alors partiellement. Les terres agricoles restent en friche ou sont viabilisées dans l’attente d’un hypothétique projet. »
A Saint-Memmie (Châlons), le terrain est destiné à la construction du parking du futur parc des expositions. A Reims, la parcelle servira à l’extension d’un parc d’activités en cours d’aménagement.
« Cette immobilisation a déjà privé les agriculteurs de six récoltes », déplore le syndicat, qui réclame « davantage de concertation ». Sur le plan urbanistique, il propose que l’on construise à la verticale et non plus à l’horizontale les futures aires de stationnement.
Cette « croisade » (sic) circonscrite pour l’instant à la Marne pourrait gagner d’autres départements. Le produit de la récolte de tournesol et d’orge de printemps plantés au cours des deux actions médiatisées par le syndicat sera versé à une œuvre caritative en Afrique.
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