Les formules basées sur des taux de change constituent un risque majeur pour les collectivités. D’autant plus que ces emprunts dits « toxiques » sont incompréhensibles par la vaste majorité des élus, des fonctionnaires territoriaux et des trésoriers publics. Cependant, de nombreuses collectivités ont structuré ainsi leur dette, avec plusieurs banques, dont les plus actives sur ce marché.
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Le taux moyen de la dette des collectivités locales s’est élevé à 3 % en 2010, selon l’observatoire Finance active de la dette 2011 des collectivités, dévoilée en exclusivité par « La Gazette ». On est loin, par conséquent, d’un risque systémique d’envolée des taux d’intérêt de la dette du secteur public local. Si le cas des collectivités victimes d’une trop grande part de produits structurés dans leur encours défraye la chronique, le risque global réside plutôt dans le spectre d’une pénurie de liquidité, qui continue de planer.
La décroissance de Dexia, qui régna longtemps sans partage sur le financement des collectivités, montre que le secteur bancaire est, pour partie, en convalescence. La frilosité des investisseurs se conjugue par ailleurs avec un arbitrage des banques entre leurs ...
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