La communauté d’agglomération d’Orléans a adopté le 17 février 2009 son budget primitif (BP) qui s’établit à 475 millions d’euros contre 674 millions d’euros en 2008, année qui avait été exceptionnelle pour les projets d’investissements. «Face au climat d’incertitude sur les recettes futures des collectivités locales», Charles-Eric Lemaignen, président (UMP) de l’agglomération a choisi des options prioritaires :
- Augmentation de la fiscalité,
- Maîtrise du fonctionnement,
- Montant important d’emprunt et donc de dette.
Pour maintenir de gros projets (comme la réalisation d’une seconde ligne de tram), l’agglomération va instituer une fiscalité additionnelle qui va se traduire par une augmentation d’environ 4,5% des trois taux (TH, FB, FNB) pour un produit supplémentaire de 7 millions d’euros alors que le taux de la TP (139 millions d’euros de produit contre 136 en 2008) ne sera augmenté que l’an prochain.
La redevance d’assainissement va également subir une hausse (+ 3 millions d’euros) notamment pour financer de lourds travaux sur deux stations d’épuration. Cette évolution de la fiscalité permettra au BP d’afficher une épargne disponible nette de 10,1 millions d’euros contre 0,6 millions d’euros l’an passé.
L’AgglO devra également emprunter davantage (108 millions d’euros rien que pour les transports) ce qui portera le montant global de la dette à 413 millions d’euros (393 millions d’euros l’an passé) avec une capacité de désendettement de 10 ans. Pour maintenir ses marges de manoeuvre, l’agglomération a enfin réussi à maîtriser ses frais de fonctionnement. La masse salariale (23,3 millions d’euros) va être contenue avec une progression de 1,05% dans le BP.
De même, le coût des moyens généraux régressera de 13%. Un mouvement de mutualisation des moyens entre l’AgglO et les services des 22 communes est par ailleurs engagé pour réduire encore le poids des dépenses fonctionnelles.
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