Le budget du conseil général du Gard, voté le 6 février 2009, atteint 851 millions d’euros, en hausse de 3,7 % par rapport à 2008. La section de fonctionnement s’équilibre à 714 millions d’euros (+ 3,1 %), la section d’investissement à 186 millions d’euros (+ 5 %).
Les dépenses d’équipement enregistrent une progression de 3,3 %, à 665 millions d’euros. Le département a décidé cette année de stabiliser ses effectifs (3 000 agents). La progression des dépenses de personnel est ainsi limitée à 2,8 % (126 millions d’euros). La collectivité annonce également son intention de réduire certaines actions, comme la coopération internationale, et de plafonner ses contributions à diverses structures ou associations (Pont du Gard, SDIS, syndicats mixtes).
Côté recettes, les taux de la fiscalité directe, stables depuis trois ans progressent de 3,5 %, à l’exception de la taxe d’habitation, relevée de 2,5 %. Le produit fiscal attendu s’élève à 267 millions d’euros (+ 7,4 %). Les dotations et compensations de l’Etat (176 millions d’euros) ne progressent en revanche que de 1,3 %. A noter une chute de 11 % des droits de mutation (70 millions d’euros).
Le budget de fonctionnement dégage une épargne brute sensiblement égale à celle de 2008 (48,7 millions d’euros). L’épargne nette, du fait de la diminution du remboursement du capital de la dette, fait un bond 18 % pour atteindre 26 millions d’euros.
Les dépenses d’investissement (hors remboursement de la dette) atteignent 163 millions d’euros (+ 8,4 %). Elles se répartissent entre subventions d’équipement (51 millions d’euros) et investissements directs (112 millions).
L’emprunt d’équilibre s’élève à 110,5 millions d’euros en hausse de 4,3 %.
La dette, qui avait diminué de 45 % entre 2001 à 2008, repart à hausse. Elle s’établit à 182 millions d’euros au 1er janvier 2009, contre 163 millions un an plus tôt. Sa durée de remboursement, eu égard à l’épargne dégagée, est inférieure à quatre ans.
Thèmes abordés