Le budget primitif 2009 de la ville de Nîmes, voté le 16 décembre 2008, s’élève à 309 millions d’euros, en hausse de 1,5 % par rapport à 2008. La section de fonctionnement s’équilibre à 231 millions d’euros, la section d’investissement à 78 millions.
Le budget se caractérise par une maîtrise des dépenses de fonctionnement, qui n’augmentent que de 0,7 % (209 millions d’euros pour les dépenses réelles). La progression des charges de personnel est contenue à 0,9 % (90 millions d’euros). Les charges à caractère général se tassent de 0,2 % (73,7 millions d’euros). La charge financière diminue de 9 % (11 millions d’euros), sous l’effet de la diminution de l’endettement et d’une gestion active de la dette.
Côté recettes, les taux des impôts restent inchangés. Le produit fiscal attendu augmente de 1,4 % (164 millions d’euros). Les dotations et participations de l’Etat progressent dans les mêmes proportions (55 millions d’euros). L’épargne brute dégagée atteint 22 millions d’euros. La marge nette est légèrement négative (- 56.000 euros) mais en amélioration par rapport à 2008 (- 1,5 million).
«Nous tendons vers une marge nette positive, mais il nous faudra encore un an ou deux pour y parvenir», indique Richard Bouquin, directeur des finances.
Les dépenses d’équipement s’élèvent à 41 millions d’euros (+ 1,7 %). A cette enveloppe s’ajoutent les 17 millions d’euros du programme de lutte contre les inondations, comptabilisés dans un budget annexe.
Le recours à l’emprunt s’élève à 20 millions d’euros. L’encours de la dette atteignait 223 millions d’euros au 1er janvier 2009, soit une diminution de 24 % par rapport à son niveau de 2001 (295 millions d’euros).
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