Revirement à la mairie de Toulouse. Alors que la municipalité avait jusqu’à présent décidé de maintenir l’édition spécial Mexique de Rio Loco , festival de musiques du Monde, intégré dans l‘année du Mexique en France, elle a annoncé, par la voix de son élue chargée de la culture Vincentella de Comarmond sa déprogrammation.« Les raisons sont à la fois politiques et artistiques a expliqué à l’occasion d’une conférence de presse improvisée l’élue toulousaine, nous sortons du label « Année du Mexique » parce que les relations diplomatiques entre la France et le Mexique sont en situation de crise, et maintenir le festival en l’état serait pour nous une prise de risque qui pourrait le mettre en danger. Il y a aussi une dimension humaine à cette décision, et nous nous donnons la possibilité de maintenir dans la programmation finale certains artistes mexicains ».
La sortie du label a un coût, puisque la participation du gouvernement fédéral mexicain devait contribuer à hauteur de 10 % du budget du festival toulousain, en finançant une centaine de billets d’avion et l’une des créations prévue dans la programmation.
Depuis 1995
Rio Loco, ce grand rendez-vous culturel et populaire organisé depuis 1995, tous les ans en juin et en plein air sur les berges de la Garonne, rassemble jusqu’à 20 000 personnes.
Il donne l’occasion au public toulousain de découvrir chaque année un pays différent au travers ses artistes.
Après les éditions 2009 et 2010 consacrées au Maghreb et à l’Afrique du Sud, 2011 restera dans les annales avec une programmation melting pot.
Hervé Bordier , le nouveau directeur du festival arrivé en 2010 et son équipe, n’ont plus que quelques semaines pour concocter une nouvelle programmation, avec ou sans artistes mexicains.
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