Pour enrayer la baisse de la population et ne pas davantage peser sur les finances de ses administrés, Cahors (21.111 habitants) a adopté le 13 mars 2009 un budget primitif établi à 24,3 millions d’euros (-0,8% par rapport à 2008) sans augmentation des taux. La taxe d’habitation reste maintenue à 16,55%, ainsi que le foncier bâti à 38,23%.
Dans la partie fonctionnement, l’augmentation de 2% des charges à caractère général (de 4,4 millions d’euros) résultent de différentes régulations, dont l’inscription de la valeur de l’achat du carburant pour le compte du CCAS et de la communauté de communes du Pays de Cahors (CCPC).
A l’inverse, les charges de personnel (11,3 millions d’euros), baissent de 5%. Le transfert de compétences, notamment du service des sports, à la CCPC l’expliquent. En termes de charges financières (1,8 million d’euros), les intérêts des emprunts restent à égalité.
Les dépenses de fonctionnement se caractérisent par une baisse de 1% du produit des impôts et taxes (18,4 millions d’euros). Elle s’explique en partie par la baisse des attributions de compensation suite au transfert de compétences à la communauté de communes et par celle des droits de mutation (-100 000 euros). A l’instar des autres communes, Cahors connaît une baisse de la DGF, mais en 2008, elle notait un manque d’1,7 million de recettes par rapport à des villes de la même strate.
La commune a choisi de maintenir un niveau d’investissement équivalent à 2008 (soit 5 millions d’euros de dépenses réelles). Elle doit notamment poursuivre la construction du parking souterrain engagé par l’équipe précédente et qui mobilise la moitié du budget dévolu à la voirie. Par ailleurs, elle a inscrit l’achat d’un bâtiment industriel situé en coeur de ville pour y réaliser un centre d’hébergement et d’accueil international. Dans un contexte financier contraint (1.836 euros/hab. de dette), la commune se donne pour objectif d’aligner l’emprunt, dont le montant inscrit dans le BP s’élève à 5,3 millions d’euros, sur le remboursement en capital de la dette (3,5 millions d’euros).
Au total, le montant de l’autofinancement prévisionnel dégagé par la section de fonctionnement au profit de la section d’investissement s’élève à 580.400 euros (478.000 euros en 2008).
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