Le 16 mars, le Conseil GĂ©nĂ©ral a votĂ© un budget 2009 de 1,77 milliards d’euros, en augmentation de 1% par rapport Ă 2008.
Les dĂ©penses de fonctionnement reprĂ©sentent les 2/3 du budget global, en hausse de 2,6% (soit 29,2 millions de plus). Les dĂ©penses d’investissement s’Ă©lèvent Ă 323 millions d’euros hors remboursement de la dette contre 394 millions en 2008. L’opposition a accusĂ© l’exĂ©cutif dĂ©partemental de rĂ©aliser 20% de ses dĂ©penses « hors champs des compĂ©tences » du dĂ©partement, comme le financement Ă 50% de la carte de transport Imagine R pour le plus jeunes.
Le prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral, Christian Favier (PC), a soulignĂ©, lui, que « pour les cinq dernières annĂ©es, le manque Ă percevoir (de l’Etat) s’Ă©lève Ă 325 millions d’euros ». Pour 2009, la dette de l’Etat reprĂ©sentera 88,8 millions d’euros. Deux des quatre grandes composantes des recettes sont en forte rĂ©duction pour l’annĂ©e 2009 : les droits de mutation (perçus sur les transactions immobilières) – en recul de 25 millions d’euros en 2008, ce sera le double cette annĂ©e -, et la taxe professionnelle.
Le conseil gĂ©nĂ©ral aura recours Ă l’emprunt pour 112 millions d’euros (contre 126 millions en 2008 et 147 millions en 2007). Et le taux des impĂ´ts mĂ©nagers (taxes d’habitation et foncières) sera en hausse de 6,5% et celui de la taxe professionnelle de 9,75%.
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