Les charges de personnel, qui représentent 18 % des dépenses de fonctionnement, progressent de 6 % pour atteindre 54 millions d’euros.
Cette hausse s’explique principalement par l’ouverture de nouveaux équipements (deux nouvelles médiathèques et une piscine), à quoi s’ajoute l’effet du GVT et celui de la réforme de la catégorie B de la filière technique.
Les subventions aux associations progressent de 2 %.
Côté recettes, le produit de la fiscalité directe (écrêté par le fonds national de garantie individuelle des ressources) représente 124,7 millions d’euros, soit 33 % du total.
+ 3,2 % pour les dotations de l’Etat – Les dotations de l’Etat progressent de 3,2 % à 82,1 millions d’euros, dont 80,3 millions de DGF. L’agglomération table sur une augmentation de 3 % des bases sur les ordures ménagères (57 millions).
L’épargne de gestion atteint 138 millions d’euros (+ 4,6 %).
Hausse de 40 % pour l’équipement – Les dépenses d’équipement font un bond de 40 % pour atteindre 308 millions d’euros. L’extension du réseau de tramway, et en particulier la construction des lignes 3 et 4, absorbe à elle seule 59 % de l’enveloppe.
L’agglomération prévoit également d’investir 44 millions d’euros dans le développement économique (dont 20 millions pour la constitution de réserves foncières).
La culture mobilisera 26 millions d’euros, avec deux chantiers importants : la rénovation de l’Opéra Comédie (8,5 millions) et l’extension de l’aquarium Mare Nostrum (5,2 millions).
Recours accru à l’emprunt – Cet effort d’investissement sera financé par un recours accru à l’emprunt, qui passe de 79 à 196 millions d’euros.
La capacité de désendettement de la collectivité est estimée à 8,6 années (contre 7,8 en 2010).
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