« Les investissements de la ville sont en forte progression. 121 millions d’euros cette année, contre 50 en moyenne lors du précédent mandat », décrypte Sandra de Pinho, directeur général adjoint de la ville.
Cette tendance plutôt atypique pour les villes en période de crise profite notamment au secteur du logement (9,3 millions d’investissement dont 1,5 pour l’habitat social et 1,3 million pour l’ancien). Le poste éducation/ solidarités empoche 14,3 millions d’euros et celui du cadre de vie, 56 millions (construction d’une salle des fêtes, d’un centre social …).
Remise à plat de la politique achat – « Ces investissements sont permis par un encours de la dette « maîtrisé » à 223 millions d’euros, soit moins que la moyenne des villes de notre strate, ce qui nous permet d’emprunter », relève la DGA. La capitale des Flandres a ainsi prévu d’emprunter 80 millions tout en mettant en place une gestion stricte de ses dépenses de gestion (hausse de 1,54 %).
Ainsi, le budget du personnel augmente de moins de 1,5 % et la ville prévoit de faire 2,2 millions d’euros d’économies sur ses achats, via une remise à plat de sa politique achat.
Côté recettes, même avec des droits de mutation en hausse (16 %), et des « revenus » du casino augmentant dans les mêmes proportions, les recettes globales ne connaissent qu’une très faible hausse (1,36 %).
La ville n’a en effet pas augmenté ses taux d’imposition depuis 2001 (533 euros/hab.), les subventions d’État stagnent (+0,6%) et les autres subventions chutent de 16,1 %.
Malgré tout, l’autofinancement de la ville devrait atteindre les 30 millions d’euros (27 inscrits au budget primitif).
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