Rationaliser les dépenses, mieux cibler les aides, tels étaient les grands axes du « plan de sauvegarde » mis en place par le Département de l’Aube mi-2010.
Objectif : s’inscrire dans un cercle vertueux où la maîtrise des dépenses de fonctionnement permet de dégager de l’autofinancement, lequel permet à son tour de maîtriser l’endettement et donc d’investir en empruntant moins.
Malgré « l’inertie » du système qui, selon le président du conseil général Philippe Adnot, reportera à 2012 les effets tangibles des « mesures draconiennes » prises en 2010, le budget primitif 2011 bénéfice déjà de quelques retombées. D’un montant global de 329,8 millions d’euros, il affiche une légère baisse (-0,4 %) par rapport à 2010.
Logiquement, l’emprunt suit une courbe inverse – Si la part du fonctionnement augmente de 2,3 % (à 254 millions d’euros), à cause de la hausse continuelle des dépenses sociales et de l’accroissement des charges de personnel, les autres dépenses de fonctionnement, elles, baissent de 1 %.
Cette relative maîtrise des dépenses de fonctionnement, confortée par une augmentation de 4,1 % des recettes, se traduit par une capacité d’autofinancement en hausse de 21,3 %.
Logiquement, l’emprunt suit une courbe inverse, à -31,5 % (17,6 millions d’euros).
Les grands investissements 2011 porteront classiquement sur les routes, les collèges et le tourisme.
Mais cet exercice verra aussi le démarrage des travaux d’extension de l’hôtel du département et de l’auditorium attenant.
L’Aube investira aussi dans la matière grise, avec l’extension de l’Université de technologie de Troyes et la création de locaux dédiés pour l’école d’ingénieurs EPF.
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