Signée en juillet 2005, la convention de rénovation urbaine de la ville de Vitry-le-François, dans la Marne, va faire l’objet d’un avenant qui permettra au chantier de continuer. Cet avenant avait pris quelque retard en raison des modifications demandées par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) par rapport au projet initial.
L’Anru réclamait notamment une meilleure répartition dans toute la ville des logements sociaux reconstruits, et inversement, un recentrage des programmes d’accession à la propriété dans le périmètre de la zone urbaine sensible. Ces ajustements devant répondre à un souci de meilleure mixité sociale à l’échelle de la commune.
L’Anru a également souhaité que l’opération de renouvellement urbain (ORU) se concentre sur deux quartiers, Le Désert et Rome-Saint-Charles, au lieu de trois, excluant ainsi le quartier de La Fauvarge. Divers aménagements avaient aussi été requis pour permettre un meilleur désenclavement de ces quartiers coupés par des voies urbaines, des voies d’eau et ferrées.
Le coût total du programme validé est estimé à 51 millions d’euros pour la période 2005-2012. La convention d’origine et son avenant prévoient la démolition de 432 logements, la construction de 102 logements locatifs sociaux et de 32 en accession sociale, la réhabilitation de 706 logements et la résidentialisation de 727 autres.
L’ORU de Vitry-le-François déroge à la règle du un pour un : un logement reconstruit pour un logement démoli. Cette exception est due à la fois au fort taux de vacance observé dans le parc HLM, à la baisse démographique et à la diversification de l’offre immobilière.
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