Cet article vous est proposé par La Banque Postale
Les enjeux du Grand Paris
Publié le 11/12/2017 • dans : Contenu partenaire
Comment faire de Paris et de son agglomération une métropole « ville monde », et quel rôle tiendra La Banque Postale dans cette grande ambition nationale ? Répondre à ces questions était tout l’enjeu du colloque organisé par La Banque Postale et le Club des entreprises du Grand Paris. Avec 22 millions de clients en France – dont 35 % sont des Franciliens –, un maillage territorial unique et structurant pour le territoire, mais aussi en tant que premier établissement de financement des collectivités locales depuis 2012, La Banque Postale est un partenaire de premier ordre dans l’élaboration du Grand Paris.
« Depuis 2012, nous accompagnons les acteurs publics et les entreprises dans leurs investissements et pour leur développement. C’est le cas notamment de la RATP ou de Île-de-France Mobilités (anciennement le Stif), de nombreux bailleurs, aménageurs et autres acteurs impliqués dans le projet du Grand Paris », souligne Serge Bayard, directeur des entreprises et du développement des territoires de La Banque Postale. « La Banque Postale, c’est 16 milliards d’euros de crédits injectés cette année chez des acteurs publics et privés, dont 4 milliards en Île-de-France. Grâce à nos équipes de financement de projet, nous sommes capables d’intervenir auprès de toutes les grandes infrastructures publiques. Nous sommes un acteur complet et très impliqué dans les territoires. »
Paris se veut « ville monde »
Il existe dans le monde une cinquantaine de mégapoles. « Pour devenir l’une des » quatre métropoles particulièrement attractives « , il faut disposer a minima d’infrastructures de transport, de loisirs, d’enseignement supérieur et de quartiers d’affaires modernes », souligne Jacques Godron, président du Club des entreprises du Grand Paris. « La métropole doit être capable d’attirer les « créateurs nomades » par son rayonnement… L’objectif est d’offrir des cadres de vie et de travail qui soient attractifs. C’est un enjeu décisif sur le plan du développement économique », explique-t-il.
De son côté, Rémi Feredj, directeur général de Poste Immo rappelle l’engagement du groupe pour la mixité et son rôle social dans la vitalité des territoires ou pour l’accès de tous, notamment les moins fortunés, aux services bancaires. « Le patrimoine de La Poste avec ses bureaux de poste est fondamental pour la vitalité de tous les territoires, même en zone urbaine. Innover consiste à travailler avec les riverains, les élus, les architectes, pour pouvoir concilier des usages très différents de la ville et de pouvoir les financer. Il faut concilier attractivité économique et une mixité. »
Une contribution à l’attractivité de la future métropole parisienne
Selon Serge Bayard, la banque dispose de trois principaux axes d’intervention pour contribuer à l’innovation dans une métropole : « Dans le cadre du Grand Paris, nous intervenons dans le traitement des flux financiers sur le transport en développant des solutions d’Open payment. Nous finançons également des logements qu’ils soient à caractère social, intermédiaire ou d’accession à la propriété. Deux bailleurs sur trois sont nos clients. Nous travaillons aussi sur le développement du bail réel solidaire (1) qui n’existe pas encore en région parisienne, et contribuera à remplir l’objectif de construire 70 000 nouveaux logements. Le troisième axe, c’est le développement de services aux entreprises, avec par exemple le lancement d’une plateforme en janvier 2018 pour gérer de manière dématérialisée, rapide et fluide les certificats d’énergie. »
Développer des services autour du Grand Paris Express
Les arbitrages présidentiels qui détermineront l’avenir du Grand Paris Express sont attendus dans les semaines à venir. Cette ligne ferroviaire, à 90 % souterraine et automatisée, aura le tracé d’une rocade, pour connecter l’ensemble du réseau ferré actuel autour de Paris, conçu en forme d’étoile. Autour des 68 gares prévues, les services du groupe La Poste (location de vélos…) permettront de contribuer à la constitution de pôles de transport multimodaux.
« La métropole du Grand Paris (MGP) doit être un organisme qui s’intéresse avant tout à sa population. Elle n’existe que depuis 22 mois ; les élus doivent apprendre à travailler ensemble. Sur l’aménagement du territoire, c’est l’État qui doit être conducteur et nous aurons besoin de l’investissement de tous pour mener à bien cette ambition, qu’il s’agisse des acteurs publics ou privés », a souligné de son côté Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison et président de la MGP.
En conclusion Remy Weber, président du directoire de La Banque Postale souligne : « Nous serons certainement également la dernière banque de cash dans certaines zones du Grand Paris, notre destin avec la métropole est commun et nous sommes à la disposition des élus pour financer tous types de projets.»
Une proposition qui devrait ne pas laisser indifférents les acteurs du Grand Paris dans un contexte où notamment la réalisation d’infrastructures comme le Grand Paris Express est incontournable pour tenir l’échéance des Jeux olympiques en 2024 ou l’éventualité d’une exposition universelle en 2025.
(1) Créé par la loi Macron du 6 août 2015 (loi n° 2015-990 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques), le bail réel solidaire est un outil complémentaire au bail réel immobilier, destiné aux ménages dits intermédiaires, pour créer un parc pérenne de logements en location ou en accession, à prix très modéré, dans un but de mixité sociale.