Adopté le 31 mars, le budget primitif de Périgueux s’équilibre en dépenses et en recettes à la somme de 60,6 millions d’euros (- 10% par rapport à 2008), dont 18 millions d’euros consacrés à l’investissement et 42,5 millions de dépenses de fonctionnement.
Le compte administratif révèle que le taux d’épargne brute de Périgueux en 2008 s’éleve à 10,6%.
Dans la partie fonctionnement, les charges financières représentent 5% des dépenses réelles. L’encours de dette s’élève à 41,09 millions d’euros. La commune a inscrit dans son budget 1,8 million d’euros destinés au remboursement des intérêts de la dette.
Les charges de gestion courante (7,7 millions d’euros) sont en progression de 18,4% par rapport à 2008. L’augmentation tient compte notamment de la signature du contrat de délégation de service public pour la restauration scolaire.
Les charges de personnel (22,8 millions d’euros), qui représentent près de 54% des dépenses totales, augmentent de 0,18%. En 2009, Périgueux supportera par ailleurs des charges exceptionnelles de 280 000 d’euros liées au déficit de la ligne aérienne Périgueux-Paris et de la plate-forme aéroportuaire.
Les recettes courantes s’élèvent pour 2009 à 41,5 millions d’euros. Elles augmentent légèrement sous l’effet de la hausse de 5% des taux d’imposition des trois taxes et de la progression des bases (+ 2,5%). Les dotations de l’Etat et les droits de mutation enregistrent une baisse.
Sur un total des recettes de fonctionnement, les dotations et participations s’élèvent à 12,6 millions d’euros et diminuent de 3,8 % en 2009. La dotation forfaitaire prévisionnelle s’élève à environ 8,9 millions d’euros, soit une baisse de 212.000 euros par rapport à 2008 du fait de la baisse de la population.
Travaux dans les écoles
Au niveau de la section d’investissement, Périgueux diminue son effort d’équipement de 9,5 millions d’euros de crédit inscrits (- 47% par rapport à 2008). Ils serviront notamment à mener des travaux dans les écoles pour y créer des cuisines-satellites et à aménager deux maisons de quartier.
Par ailleurs, la commune lance l’étude d’un quartier durable dans le cadre de son programme de renouvellement urbain dans le secteur Gour-de-l’Arche. Elle prévoit également d’acheter les locaux de la chambre de commerce et d’industrie pour y loger les services communaux.
Enfin, les élus municipaux ont adopté une disposition assujettissant, pour la part communale, les logements vacants depuis plus de cinq ans. Elle ne touche pas cependant les logements détenus par les bailleurs HLM et les SEM.
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