Avec 374 millions d’euros, le budget que vient de voter le conseil général de Loir-et-Cher affiche pour la 5ème fois la stabilité fiscale.
Le président Maurice Leroy (NC) a notamment affirmé qu’il fallait être « cohérent avec les réalités économiques du moment » et tenir compte du« contexte fragile de sortie de crise ».
Les recettes de fonctionnement (292,9 millions d’euros) progressent de +2,6% avec notamment une bonne tenue des recettes de fiscalité, la stagnation des dotations et une hausse des droits de mutation (24,4 millions contre 18).
Les dépenses fonctionnement progressent (+2.3%) un peu moins que les recettes malgré des hausses encore sensibles :
- SDIS (14 millions d’euros + 3.3%),
- personnel (59,4 millions d’euros, +2%)
- et surtout solidarité (142,3 millions d’euros, +3.92%) ).
Ce poste enregistre des hausses sensibles :
- personnes âgées (50,2 millions d’euros, +8%),
- personnes handicapées (34,3 millions d’euros , +7.7%),
- enfance-famille (30 millions d’euros, +4%),
- personnes en difficulté (35,5 millions d’euros, +6.5%).
Progression de 7,4% de l’épargne brute
Mais la hausse globale des dépenses de fonctionnement est freinée par le retrait (-1,6%) des frais de fonctionnement internes et logistiques.
Le conseil général réussit à maintenir un bon niveau d’investissement avec 54,5 millions de crédits, retrouvant ainsi le niveau antérieur à la relance de 2010.
Ces crédits iront notamment à la modernisation de 6 EHPAD, la restructuration de 3 collèges ou les routes (14,8 millions) avec une baisse de 1,9% des crédits infrastructures et transports.
Globalement ce « budget équilibré » affichera aussi de bons ratios avec une progression de 7,4% de l’épargne brute et un emprunt (32,2 millions d’euros) en très légère baisse.
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