Un arrêté du 30 juin 2017, publié au Journal officiel du 5 juillet, porte l’ouverture des archives du procès Barbie, qui s’est tenu à Lyon, devant la cour d’assises du Rhône, en 1987. Le chef de la Gestapo en région lyonnaise, mort en prison en prison en 1991, avait été condamné le 4 juillet 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité après avoir été reconnu coupable de 17 crimes contre l’humanité.
Cet arrêté « s’inscrit dans la politique d’ouverture des archives de la Seconde Guerre mondiale, menée depuis plusieurs années par les ministères de la Justice et de la Culture (Archives de France), en concertation avec les historiens et la société civile, dans le but de contribuer sans relâche à lutter contre le révisionnisme et l’oubli », précise Françoise Nyssen dans un communiqué publié le 4 juillet. Sans cette initiative de l’Etat, les archives du procès de Klaus Barbie n’auraient été disponibles qu’en 2062, soit 75 ans après l’événement, conformément à l’article L.213-2 du Code du patrimoine.
Thèmes abordés