L’article 42 de la loi n° 2015-991 du 7 aoĂ»t 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique, dite NOTRe a supprimĂ© les indemnitĂ©s de fonction des prĂ©sidents et vice-prĂ©sidents des syndicats de communes et syndicats mixtes fermĂ©s dont le pĂ©rimètre est infĂ©rieur Ă celui d’un EPCI Ă fiscalitĂ© propre, ainsi que celles des prĂ©sidents et vice-prĂ©sidents de l’ensemble des syndicats mixtes ouverts dits « restreints » (composĂ©s exclusivement de communes d’EPCI, de dĂ©partements et de rĂ©gions).
Il a paru souhaitable de prĂ©voir un dĂ©lai pour l’entrĂ©e en vigueur de ces dispositions afin que les syndicats concernĂ©s puissent s’organiser. C’est pourquoi la loi n° 2016-341 du 23 mars 2016 visant Ă permettre l’application aux Ă©lus locaux des dispositions relatives au droit individuel Ă la formation et relative aux conditions d’exercice des mandats des membres des syndicats de communes et des syndicats mixtes reporte au 1er janvier 2020, date prĂ©vue pour la majoritĂ© des transferts de compĂ©tences prĂ©vus par la loi NOTRe, l’entrĂ©e en vigueur de ces dispositions.
Ă€ cette occasion, le gouvernement a proposĂ© Ă©galement d’aligner le rĂ©gime des syndicats mixtes ouverts restreints sur celui des syndicats de communes et des syndicats mixtes fermĂ©s. Ainsi, l’Ă©tat du droit issu des articles L. 5211-12 et L. 5721-8 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, dans leur rĂ©daction antĂ©rieure Ă l’article 42 de la loi NOTRe, est rĂ©tabli et applicable du 9 aoĂ»t 2015 au 31 dĂ©cembre 2019, n’entraĂ®nant aucune perte pour les Ă©lus concernĂ©s.
Domaines juridiques



