Rien ne va plus entre la Poste et l’ADM. Selon cette dernière, une vingtaine de communes ont été démarchées ces dernières semaines pour se voir proposer des modifications d’horaires des agences. Une pratique jugée « inadmissible » par Jean-Louis Grimal, « bien décidé à ne pas se laisser faire ». Il a rappelé qu’un protocole territorial, conclu le 15 juillet 2009 avec la Poste, pour une durée de six ans – avec une clause de revoyure au terme des trois premières années, prévoyait que les horaires ne pouvaient être modifiés.
« La poste cherche à réduire son personnel en le redéployant sur plusieurs communes, de façon à ce qu’un même employé travaille le matin, dans un bureau et l’après-midi dans un autre, avec à la clef des bureaux ouverts à mi-temps ou quelques heures par semaine, déplore-t-il. Cela va l’encontre de la mission de service public, mais aussi des contraintes économiques locales ».
D’autres départements concernés
L’ADM vient d’adresser un courrier aux 304 maires du département leur demandant instamment de refuser les propositions faites par la poste.
En cas de non-respect de la convention, l’association se dit prête « à engager des actions à l’encontre de l’administration postale. Nous restons vigilants », souligne le président qui précise que le cas de l’Aveyron n’est pas isolé : plusieurs communes du Tarn-et-Garonne et de l’Ariège auraient été contactées pour modifier les plages horaires des bureaux postaux.
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