« Nous sommes soulagés et pouvons à nouveau envisager des projets », assure Guy Moyer, maire de Montoire-sur-le-Loir (4 000 hab.). Après un an de bras de fer avec la Société de financement local (Sfil), soit l’ex-Dexia, il vient, une bonne fois pour toutes, de libérer sa commune de sa dette toxique. Mais à quel prix !
Petit retour en arrière. Au 31 décembre 2013, la dette de la commune comportait un prêt toxique indexé sur la parité euro/franc suisse qui représentait 64,68 % de l’encours total de la commune s’élevant à 3,61 millions d’euros. Le taux d’intérêt initial de ce prêt (5,38 %) portait les échéances de remboursement annuel à 137 000 euros. Mais, en 2014, elles ont bondi à 540 000 euros (16,13 %) et début 2015 à 637 000 euros (23,24 %), notamment en raison de l’envolée du franc suisse.
La commune a donc refusé de payer ces surcoûts, puis a assigné la banque en justice tout en faisant une demande d’aide auprès du fonds de soutien. Cette stratégie lui permettant de choisir la ...
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