« Une première structure pour jeunes radicalisés » va prochainement être créée, a confirmé solennellement le Premier ministre Manuel Valls, dans son allocution devant les députés, le 19 novembre, à l’occasion du vote du projet de loi prorogeant l’état d’urgence. Selon lui, la création d’un tel centre, déjà formulée fin avril dernier, est « indispensable ».
Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’apporter « une réponse de long terme au terrorisme islamiste » et à la radicalisation, « processus, c’est-à-dire une construction dans le temps, avec ses lieux – le milieu carcéral notamment – comme ses espaces virtuels – les réseaux sociaux – », a-t-il indiqué. L’occasion également pour Manuel Valls d’appeler à la mobilisation de tous : élus, pouvoirs publics, associations, syndicats, entreprises, responsables religieux, médias.
Accueil des « repentis »
A ce stade, les contours précis de ce centre de déradicalisation ne sont pas encore connus. Le Premier ministre a toutefois indiqué que « les financements sont prêts, le cadre juridique et le projet pédagogique en voie de finalisation ». Cette structure, dont le lieu sera choisi d’ici fin 2015, s’appuiera sur « un suivi individualisé et pluridisciplinaire » des individus radicalisés.
Dans un premier temps, elle pourrait accueillir ...
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