Selon une étude du cabinet Orféor sur l’offre bancaire de ses clients, les produits proposés par les établissements en 2014 se sont diversifiés, même si cette gamme « n’est pas la même qu’avant la crise », précise Orféor. Echaudées par les emprunts toxiques, les collectivités recherchent avant tout des produits simples, dits « vanille », le plus souvent à taux fixes. Ils représentaient 32 % des demandes en 2014.
Pour autant, les banques introduisent « un minimum de souplesse » dans leur offre, par le biais des multi-index, qui permettent de consolider les fonds sur Euribor, d’y effectuer des arbitrages de taux ou de stabiliser temporairement (taux fixe de période) ou définitivement l’encours sur taux fixe. Ces produits ont atteint 17,5 % de l’offre globale l’an dernier.
Par conséquent, si les prêteurs ont été 78 % à refuser une quelconque phase de mobilisation(1), 55 % ont été tentés l’an dernier. Orféor note même que cette phase de mobilisation s’allonge « sans dépasser 12 ...
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