Les maires franciliens sont remontés contre l’Etat et plusieurs raisons expliquent leur courroux. Depuis le 29 avril dernier, date de clôture du dépôt des dossiers pour bénéficier du fonds de soutien aux emprunts toxiques, ils ne peuvent obtenir de chiffres officiels sur le nombre de collectivités ayant sollicité l’aide du fonds.
« En glanant des chiffres dans les associations des maires, nous estimons qu’environ 300 communes seulement sur les 850 éligibles ont souscrit à cette aide », indique Sébastien Meurant, maire de Saint-Leu-la-Forêt et vice-président de l’AMIF, « mais impossible d’avoir un montant précis ».
Un « manque de transparence de l’Etat »
Depuis début mai, diverses sources dont l’Agefi font état de 620 collectivités qui auraient déposé un dossier ...
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