Les défenses de fonctionnement d’un montant de 147,6 millions d’euros progressent de 3,5% par rapport à l’année dernière. L’action sociale mobilise à elle seule 62,54% de ces dépenses (92,3 millions d’euros), avec notamment une explosion des crédits affectés aux minima sociaux (RSA/RMI) de 12% et une hausse de 2% pour le handicap et l’aide aux familles. 7,98 millions ont été votés pour le volet transport dont 7,66 millions d’euros pour le transport scolaire de ce département rural qui finance en moyenne chaque année 2 millions de kilomètres pour le transport de 7 400 élèves.
Face à cette flambée des dépenses sociales, les dépenses d’investissement qui s’élèvent à 43,5 millions d’euros accusent cette année une baisse sensible de 4,5%. Les équipements départementaux concentrent 27,2 millions d’euros dont 13,9 millions sont consacrés au réseau routier, mais «les conditions climatiques de cet hiver laissent craindre d’importantes dépenses supplémentaires », anticipe Augustin Bonrepaux. 3,6 millions d’euros (contre 4,5 millions en 2009) seront dédiés aux collèges et 1 million à la poursuite du développement du haut débit. Les équipements non-départementaux concentrent 16,4 millions d’euros dont une part importante pour l’aide aux collectivités.
Les recettes
Les recettes de fonctionnement s’élèvent à 169,1 millions d’euros, en progression de 3,47%. La dotation globale de fonctionnement augmente faiblement (0,8%) mais au total «l’enveloppe les dotations d’Etat d’un montant de 44,9 millions d’euros enregistrera pour cette année une perte de 0,3 millions, par rapport, à l’inflation». Le produit fiscal atteint 49,3 millions d’euros dont 34,3 millions de produit fiscal direct.
Le département fait apparaître un retard dans la compensation des charges transférées d’un montant de 9 millions d’euros. La suppression de la taxe professionnelle provoque un manque à gagner de 1,1 millions d’euros.
Pour compenser cette perte, les conseillers généraux ont acté le principe d’une augmentation des impôts locaux (taxe d’habitation, taxes sur le foncier « bâti » et « non bâti ») de 3% et ont dû recourir à l’emprunt pour un montant de 15,3 millions d’euros, soit plus du double par rapport à l’an passé (7 millions). Toutefois, l’encours de la dette reste faible : 28 millions d’euros pour une annuité de 2,9 millions d’euros.
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